Les gouvernants des pays européens, et plus particulièrement ceux situés à l’Est, manifestent quelque anxiété quant à la situation créée par l’invasion d’une partie de l’Ukraine par la Russie, surtout depuis la réélection de Vladimir Poutine.
Sous la présidence de Jacques Chirac, chef des Armées, le service militaire a été suspendu par la loi du 28 octobre 1997.Le 1er juillet 2015, il a été créé le Service Militaire Volontaire (SMV) toujours en vigueur actuellement mais onéreux et confidentiel.En juin 2018, le Premier Ministre annonce un service National Universel (SNU) d’une durée d’un mois ...
Le Général BURKHARD, Chef d’État-Major des Armées (CEMA)« a décidé de mettre fin à l’attribution des grades honorifiques aux réservistes citoyens de défense et de sécurité agréés au sein des armées et formations rattachées placées sous son autorité ».
L'esprit de défense et de sécurité ne sont pas spontanés. Il n'est pas non plus réservé aux militaires. Il repose sur la formation d'un esprit civique et citoyen qui doit être abordée dès l'école par une éducation à la citoyenneté. [...] En France parler de patriotisme est honteux. Un déficit qu'il convient d'urgence de combler au vu des menaces actuelles.
L'assistance militaire occidentale à l'Ukraine a pris plusieurs formes. Les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, et d'autres pays d’Europe ont fourni des armes défensives et offensives, y compris des missiles antichars, des systèmes de défense aérienne, et des drones. ...
Le 11 novembre, la France comme le Royaume Uni honorent le souvenir de leurs morts pour la patrie durant la première guerre mondiale. Mais l'organisme britannique, Royal British Legion, collecte, via la vente de millions de coquelicots [...], CINQUANTE fois plus de fonds que son équivalent français, Bleuet de France.
L'audition, le 18 octobre dernier, du délégué National de l'ASAF, le Colonel (h) Christian Châtillon, devant la commission de défense de l'assemblée nationale en témoigne
Le XXe siècle s’était voulu le temps des engagements radicaux. Il demeurera celui des désillusions extrêmes. À l’effondrement des totalitarismes a succédé le désenchantement démocratique, et au dépérissement des idéologies s’est ajoutée l’indifférence politique, « la décoloration progressive des drapeaux, des saisons et des amours »
La construction de l'appropriation de l'esprit de défense par la société civile est un processus continu qui nécessite une volonté politique, une écoute active et une ouverture au dialogue. Elle ne peut se décréter. Elle se construit dès le temps de l’école.
La guerre est parfois enveloppée dans le brouillard de la duplicité, de la propagande ou, pour le moins, de la désinformation. Le Soudan n’est pas une exception et si la guerre d’Irak reste le summum du détournement de la preuve devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, il n’en reste pas moins que les conséquences des « coups de semonce », comme celui de 1998, sont parfois ressenties de longues années plus tard.
Le projet de Loi de Programmation Militaire 2024-2030 a été rendu public le 5 avril 2023. Ce projet qui a vocation à être discuté et approuvé par le parlement avant le 14 juillet présente de nombreuses innovations par rapport à la loi précédente (LPM 2019-2025), tout en conservant une structure similaire.
Il est évident que si l’OTAN décidait d’intervenir militairement en Indo-Pacifique, la France, qui est une puissance, faible sans doute, mais puissance tout de même dans cette immense région océane, pourrait se voir automatiquement drainée dans l’accomplissement des desseins américains face à la Chine.
Souvenons-nous de Sarajevo ! Celui du 28 juin 1914 qui a vu l’assassinat d’un obscur archiduc, certes prince héritier de l’Empire d’Autriche Hongrie, mais pratiquement inconnu des chancelleries européennes. Et pourtant ! La conséquence en fut une guerre mondiale de 51 mois, 20 millions de morts, 21 millions de blessés et le démembrement de quatre empires : russe, austro-hongrois, allemand et ottoman.
Le déclenchement des opérations spéciales russes en Crimée, en février 2022, a donné un écho inhabituel à la notion de résilience dans les propos de nos diriigeants politiques et militaires.
À l’heure où nous commémorons, ce mois-ci, le 107e anniversaire de la bataille de Verdun, notre pays est envahi par la morosité. Il est vrai que, depuis trois ans, il traverse sans discontinuer des difficultés de tous ordres [...]. Cependant, nous devrions nous interroger sur les ressorts qui ont permis, à Verdun, à des hommes [...] de tenir.
À l’aube de la quarantième année d’existence de notre association, il est bon de rappeler que, parmi les éléments constitutifs de ses fondations, se trouve sa perception d’une unité nationale française. Notre identité nationale, c’est d’abord une histoire d’amour : l’amour d’un pays, de son passé, de son présent et même du futur que l’on espère pour lui.
Il est triste de devoir faire un « exercice comptable » concernant les effectifs et les pertes des « Métropolitains » et des « Africains » durant le Premier conflit mondial. J’y suis cependant contraint par les déclarations idéologiques de l’acteur Omar Sy qui, à travers elles, ajoute sa touche à la grande entreprise de réécriture de l’histoire de France.
« S’inspirant des héritages culturels, religieux et humanistes de l’Europe, à partir desquels se sont développées les valeurs universelles que constituent les droits inviolables et inaliénables de la personne humaine, ainsi que la liberté, la démocratie, l’égalité et l’État de droit… ». Voici le salmigondis qui aurait dû servir d’introduction au traité constitutionnel européen de 2004 qui, en définitive, n’a pas été ratifié, et qui ouvre le traité de Lisbonne de 2007 qui lui a été substitué. Cette formule est d’une rare malhonnêteté intellectuelle puisqu’elle nie, implicitement, que l’ « héritage religieux » dont parle le texte est, sur le continent européen, à 99 % chrétien.
Dans son invitation intitulée « Guerre d'Algérie : comment concilier les mémoires ? », Monsieur le Maire de Gonesse soulignait fort justement que la période concernée demeurait un ‘’ sujet sensible qui imprègne les mémoires et nécessite un travail de réconciliation et de compréhension mutuelle ’’. ...
il y a un siècle, le 11 novembre 1922, la France célébrait la première « minute de silence » de son histoire. Auparavant, l’hommage aux morts était marqué soit par le son des cloches, soit par celui des canons. C’est le président du Conseil d’alors, monsieur Raymond Poincaré, qui imposa cette nouvelle forme d’hommage.